L’équipe a analysé les données et effectué des estimations quantitatives de l’impact positif de la numérisation. L’effet le plus immédiat, ressenti par toutes les équipes impliquées, a été la réduction du temps passé à rechercher des informations et à compiler la documentation finale, sans travail supplémentaire. 

En ce qui concerne la réception de réponses ou de commentaires connexes, elles ont souligné la transparence proposée au cours du cycle de vie des documents et des processus, ainsi que la vitesse de recueil des commentaires et des suggestions de modifications. La traçabilité est incomparable et offre une lisibilité qui facilite l’accès futur aux informations et leur utilisation ultérieure. En restant au courant des échanges, les parties prenantes évitent de reproduire des erreurs classiques, comme travailler sur des versions d’un plan datant de deux semaines.  

Pendant les phases de conception et de construction, lors desquelles Consultrans fournit souvent une assistance technique, jusqu’à 25 % des erreurs attribuées à des informations obsolètes sont réduites, selon les estimations de l’entreprise. 

L’équipe chargée de l’analyse estime également que le temps consacré à la gestion des informations a été efficacement optimisé, permettant d’utiliser au moins 5 heures par semaine de manière plus efficiente pour la gestion des informations par le personnel pendant la phase de construction, et au moins 4 heures lors de l’étape d’ingénierie. 

Il est essentiel de noter que le travail dématérialisé permet non seulement de respecter davantage l’environnement, mais également de mieux coordonner les mouvements des matériaux et du personnel, et de limiter les déplacements au strict nécessaire. 

Avant d’opter pour des processus entièrement numériques, il est impossible de prédire les quantités quotidiennes de papier requises pour un projet reposant sur des processus manuels. Ne plus imprimer les courriels inutiles, les plans sur place… c’est un tout.  

La gestion numérique des informations a permis d’économiser (ou de ne plus utiliser) un peu plus de 500 000 feuilles de papier. Au total, 30 000 documents ont été générés, dont 20 000 devaient suivre des processus de révision, de commentaire et de gestion des versions. Avec une moyenne de 4 versions et de 6 personnes chargées de la validation (qui n’ont pas eu besoin d’imprimer les documents pour faire leur travail), nous obtenons donc 500 000 feuilles. Et si nous ajoutons à ce chiffre les 12 500 documents utilisés sur le chantier, qui sont normalement imprimés en 4 exemplaires, nous dépassons le demi-million. Au-delà de ces chiffres, ce sont 2,6 tonnes de CO2 qui n’ont pas été produites, 100 arbres qui n’ont pas été abattus et 5 millions de litres d’eau qui ont été préservés. 

La coordination proposée par les solutions numériques, la communication fluide des informations entre toutes les parties prenantes, le lien créé sans présence physique… tout cela permet aux équipes de réduire considérablement le nombre de kilomètres parcourus pour se rendre sur les chantiers en vue d’assister à des réunions de coordination et de vérifier, entre autres des informations. Sur 500 jours, elles estiment que 5 % des kilomètres quotidiens n’ont pas été parcourus depuis l’instauration des communications par voie numérique. En théorie, cela représente une économie supplémentaire de 18 tonnes de CO2. 

L’utilisation de solutions numériques, notamment de Thinkproject, est la preuve que les deux entreprises sont déterminées à transformer le cadre d’action et à le respecter, lequel leur permet de soutenir activement le Programme 2030 et de réaffirmer leur engagement en faveur des ODD.